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Pendant la préparations de ses cours l’enseignant doit toujours réfléchir à la manière de le rendre intéressant aux yeux de nos apprenants. Il n’est pas évident de savoir ce qui pourrait plaire à tous, mais si nous n’avons pas beaucoup des certitudes à ce sujet, nous pouvons nous permettre de supposer que cela doit probablement passer par les réseaux sociaux, leur téléphone portable ou le plus crédible encore : les deux.

 

Rien ne vaut les images pour reconstruire le sens. Parce que c’est une activité non linguistique, sans rentrer dans de la production. Cela permet une vérification non linguistique du modèle de situation qu’ils ont construit. (Hilton 2018)

 

À la lumière de ces mots de Heather Hilton, toute une littérature didactique et même des méthodologies se sont appuyées sur l’utilisation des images dans l’apprentissage des langues, il devient inutile de souligner une fois de plus son importance. Néanmoins, une réflexion sur l’exploitation des images insérées dans un contexte d’utilisation des TICEs en salle de classe n’est pas injustifiée.

Grâce à, ou à cause des progrès technologiques nous vivons dans un monde qui change constamment à une vitesse que nous n’arrivons plus à suivre. « L’image » n’appartient plus à personne. Une adolescente lambda de 12 ans est parfaitement capable, non seulement de produire/trouver des images et s’en servir, comme les manipuler dans tous les sens en les intégrant dans un « projet » multimédia quiconque.

 

Pour ces raisons évoquées, le choix parfois de travailler avec des images issues d’Instagram. Malgré ce qu’on peut supposer, il y a un langage particulier dans les images qui circulent habituellement sur les réseaux sociaux comme Instagram. Surtout les jeunes, eux se reconnaissent dans ces images, dans ce langage qui leur est familier.

 

Mary-Combes souligne cet aspect :

 

« L’image est un élément de motivation d’abord, parce qu’elle est perçue comme attrayante, proche de l’élève, de ses gouts et de ses préoccupations. »(Narcy-Combes 2005, 87)

 

Dans un article récent Marine Abraham présente les chiffres de 2016 de l’association Génération numérique qui montrent que

 

« plus de la moitié de jeunes interrogés possède un compte, le chiffre le plus notoire étant celui concernant les jeunes filles entre 15 et 18 ans étant donné que 73 % d’entre elles sont détentrices d’un compte Instagram ».(Abraham 2018, 123)

 

J’ajoute les chiffres de 2017 de l’association Génération numérique qui confirment cette tendance d’augmentation. 

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Référence bibliographique

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Abraham, Marine. 2018. « Motivation de la génération Z par l’étude des pop-ups en FLE            ». Thélème (Madr., Internet) 33 (2): 121–138.

Narcy-Combes, Marie-Françoise. 2005. Précis de didactique: devenir professeur de                    langue. Paris: Ellipses.

Hilton, Heather. 2018. Didactique de l’oral. Cours de Master 2, Didactique des langues &            TICE. Lyon: Université Lumière Lyon 2.

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